Deejay Homard

Caché dans les méandres du groove, DeeJay Homard fouille les failles abyssales du substrat où regorgent les sons de la créativité : l’océan musical. C’est par l’élaboration de son « Kosmogrooveklektomisk » qu’il s’évertue à tenter et séduire les corps les plus réticents aux mouvements. Sa quête : provoquer la connexion du mental et du physique de son auditoire, afin de le propulser dans les turbulences du lâcher prise et de les guider vers « l’ondyssée » : expérience sonore en immersion dans le vortex groovalistik. Ce curieux crustacé s’est affranchi de la propagation des tubes, au profit de morceaux de choix qu’il s’amuse même, sans vergogne ni entraves, à découper et mastiquer pour en extraire la substance du « shakeyothang », cette onde vibratoire qui s’empare de tout muscle relatif au déclenchement des mouvements balanciers du fessier, et absorbe la conscience pour la diriger vers « l’accoutumtranse ». D’une apparence bien singulière il se camoufle parmi les terriens, mais quand le mouv’ de la vibration collective se manifeste, il se métamorphose et s’invite à la danse. Alors si vous voulez le voir, laissez-vous aller…

Zonk, plasticien, a créé le costume du Homard en 1996, invité à une fête ayant pour thème : western aquatique. « Homard shérif » était l’idée du personnage. Les pinces d’origine ont été perdues pendant la soirée (!) mais le costume était utilisé comme œuvre témoin pour des commandes ou pour déambuler dans des évènements tel que le Notting Hill Gate Carnival de Londres, et finir en objet décoratif pour mannequin.

C’est lors d’une crémaillère party en 2008, à Maltot près de Caen, que DeeJay Homard est né… à 2h du matin ! Des membres du collectif du Bazarnaom étaient présents et ont de suite à invité DeeJay Homard à se produire chez eux au Studio 41, à Caen. Depuis, il sillonne les routes de la Normandie et de la France pour faire groover les terriens.