Conteuses d’histoires
Direction artistique : Elodie Fourré & Cécile Blaizot Genvrin
« Les arts de la parole ont de multiples formes qui se croisent, se heurtent, se rencontrent. Pour nous, depuis vingt ans, les cloisons sont poreuses. Du terrain vague au plateau de théâtre, de la comptine à la chanson populaire, du poème ancien à la musique rock ou de l’art brut au conte traditionnel. Notre parole est libre et trouve son unité dans cette multiplicité. Nous avons un besoin impératif de créer avec le moment présent. De provoquer une émotion, un dialogue sensible avec le public. »
(Cécile Blaizot-Genvrin, conteuse et Elodie Fourré, musicienne)
On n’aurait pas besoin, pour parcourir l’espace, du dos d’une oie sauvage, des bottes de sept lieux, car on embrasserait le monde d’un regard. Et l’on verrait alors que dans chaque fleur, chaque pierre, chaque objet, si humble soit-il, il y a un monde à redécouvrir.
( Bernadette Bricout – « La clé des contes. »)
Élodie Fourré et Cécile Blaizot se rencontrent en 2006. L’une cherche à donner un nouveau souffle à sa musique, l’autre un sens «plus ouvert, intime et populaire » à son théâtre. Ensemble, elles découvrent une façon de «dire» qui leur est propre avec Les Petits Salons de Lecture [SPECTACLE MUSICAL AVEC DES LIVRES]. Cécile lit des textes d’auteur.ices contemporain.es. Sans fioriture, sans artifice. Élodie chante et compose au présent. Sa musique est en mouvement, comme la vie. Chemin faisant, l’une s’ouvre à la littérature et l’autre s’essaie au chant. Toutes deux jouent, au gré des envies et opportunités ; c’est ainsi que leur répertoire, à la manière des glaneuses, s’étoffe et se structure sans jamais se figer. En 2012, la Ville de Bayeux coproduit La Jeune Fille Sans Mains (Who’s Lily Wave?) dans le cadre du festival Graines de Mots. Par rebond, Cécile et Élodie créent la compagnie M’O, accompagnées par l’association Le Marchepied. Sept créations ont vu le jour . Des formes légères et nomades pour « conter des histoires qui parlent aux cœurs, aux zygomatiques ; triturer un brin les neurones des cerveaux ; partager une émotion brute, des performances parfois bancales parfois géniales, avec une curiosité insatiable et une joie sans cesse renouvelée».