electro pop
Et toi ? Tu préfères rire ou pleurer ? La musique ou la mise en scène ? Le lyrisme ou l’insolence ?
L’organique ou l’électro pop qui guinche ?
« Allo ? »
Pourquoi choisir, quand on ose assez d’imagination pour se jouer des codes au shaker, jusqu’à en extraire un décorum live singulier où auraient pu se rencontrer Catherine Ringer, Nina Hagen, Bonnie Banane, Björk et Tim Burton ?
Celle qui fut la voix du groupe de rock Lipstick Standard et l’une des figures du collectif trash Le Club de la Vie inimitable (Cabaret Martyr, La pluie d’été) aura longtemps privilégié le théâtre avant de se révéler en chansons. Certains auront ainsi découvert ses qualités d’interprète sur les planches, à la faveur notamment de ses participations aux créations musicales de Sonia Bester (On a dit on fait un spectacle, mais aussi La Tragédie du Belge et Comprendre, sur des partitions signées Camille).
On ne peut qu’encourager les autres à se laisser surprendre par l’épopée introspective viscérale entremêlée de délicatesse à laquelle Allo ? nous initie aujourd’hui. Un voyage intra temporel où la poésie le dispute au dancefloor, et au cours duquel Ava’s Verden (le monde d’Ava, en norvégien), convoque les éléments et notre mythologie commune pour nous ramener au seuil de nos émotions les plus enfouies.
Sur scène, on jurerait une diva dans un corps de punk, s’effeuillant costume après costume à travers une galerie de personnages plus délirants les uns que les autres – d’Antonin Chapardé, vendeur au Mégastore, à la Vierge du Botox.
Une folie douce onirique libre comme l’enfance, doublée d’un sens de l’improvisation proche du stand-up – qui s’emparent de nos questions les plus existentielles pour recréer un conte des temps modernes, fort d’amours et de combats.
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